On avait tellement bien rigolé à réparer le plafond de notre chambre qu’on s’est dit qu’on ne ferait pas ça pour la salle à manger. Nan, nan, on s’est dit, le placo, c’est facile :
Première erreur. Car pour faire un plafond suspendu, il faut installer des suspentes. Au niveau, sur des poutres installées là il y a plus de cent ans, dans une maison qui a bougé. Heureusement, l’ami Heidi est là. Enfin…
Oui, oui, c’est un trou. Dans la canalisation des toilettes. 🙂 Le gars a eu un pied de biche pendant 30 secondes. 😀 😀
Tout est parallèle, tout est à niveau ? Histoire d’atténuer le son des pas à l’étage, on glisse de la laine de verre. Attention, ça gratte.
Si, si, il est heureux.
Quand votre plafond est tout poilu, il est temps de passer au placo.
Et c’est là que l’fun commence vraiment. Vous n’aurez pas de photos du processus, il fallait que je visse la plaque pendant que Manu la portait sur sa tête, alors usez de votre imagination.
1 / Manu porte la plaque et se hisse sur le grand escabeau.
2 / Marie rigole moyen et charge ses poches de vis à placo. Elle monte sur le petit escabeau et tente tant bien que mal de visser la plaque dans les fourrures qui ont été installées sur les suspentes.
3 / Marie n’a pas de force dans ses bras, elle met longtemps, fait des petits bons de cabris tout autour d’un Manu suant sang et eau et jurant juste un tout petit peu.
Ah oui, il a plus d’habits.
Enfin quand même encore un peu. Ouf.
Pendant ce temps là, je donne mon maximum.
Et voilààààààà, l’histoire du plafond s’arrête là.
Après, il reste une paille (non) :
- Faire les bandes, les louper, les réparer, les charger, les finir, poncer. Poncer, poncer, poncer, poncer, poncer, etc.
- Passer la sous-couche.
- Passer une deuxième couche de sous-couche.
- Peindre.
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